La lutte continue contre le sida

"Mener, responsabiliser, s’activer" : c’est sous ce slogan que se tient cette année la 20e Journée mondiale de lutte contre le sida. Avec 33 millions de personnes atteintes aujourd’hui par le VIH, le sida, maladie contrôlée par des trithérapies qui ne font qu’endormir le virus, reste une pandémie de premier plan. En France, si l'épidémie a semblé poursuivre en 2007 le ralentissement de sa progression, la réalité du sida, c’est tout de même encore 17 nouvelles contaminations par jour.

En 1988, il y avait autour de 5 millions de personnes touchées à travers le monde. Aujourd’hui, elles sont plus de 33 millions : le sida, maladie contrôlée par des trithérapies qui ne font qu’endormir le virus, reste une pandémie de premier plan. Il y a 20 ans, l’Organisation mondiale de la santé décidait de faire du 1er décembre la journée mondiale de lutte contre le sida. "Mener, responsabiliser, s’activer" : c’est sous ce slogan que se tient cette année la 20e Journée mondiale de lutte contre le sida.

L'épidémie de sida a semblé poursuivre l’année dernière le ralentissement de sa progression entamé en France en 2004, selon une étude rendue publique lundi par l'Institut de veille sanitaire. En 2007, 6.500 personnes ont appris qu'elles étaient séropositives à cette occasion, contre 7.500 découvertes de séropositivité en 2004 et 7.000 en 2006. Mais "c’est encore trop, beaucoup trop", pour le directeur général délégué de l’association Aides. Sans oublier que 30.000 personnes infectées par le VIH en France l’ignoreraient encore. De son côté, Carla Bruni-Sarkozy a présenté son engagement dans la lutte contre le sida, auprès du Fonds mondial contre le sida, la tuberculose et le paludisme.

Et puis il y a le drame de l’Afrique, qui reste le parent pauvre de la lutte contre cette maladie, alors que des traitements abordables et efficaces y sont rares. Selon le directeur de l’agence nationale de recherche sur le sida, il faudra un jour choisir entre poursuivre l’effort pour mettre des millions de patients sous traitement, ou offrir des traitements plus coûteux aux 500 000 personnes qui résistent aux thérapies classiques.

L'espoir de trouver un vaccin a été l'an dernier réduit à néant après l'échec total d'essais cliniques menés par Merck. Toutefois, de nouvelles molécules ont été découvertes, des essais ont été menés sur de nouvelles trithérapies, très efficaces pour les patients en échec thérapeutique. Et les recherches autour du vaccin se poursuivent. Un gène vient d'ailleurs d'être découvert par des chercheurs américains, pouvant ouvrir la voie à un vaccin.

Source: Europe1.fr • 1.12.2008